8 juin... jour du marathon
8 mars… Aujourd’hui c’est la journée des femmes ! Mais ce n’est pas pour cette raison que j’écris cet article… Si j’écris ce nouvel article aujourd’hui c’est parce que dans 3 mois, jour pour jour, se sera le jour de ce fameux marathon.
Au début de mon entraînement, fin novembre, je ne me sentais pas du tout prête à relever ce défi. Mais j’y croyais ! Je suis passée par des moments de doutes lors de douleurs au genou, par des moments de découragement lorsque la météo était froide ou capricieuse, mais aussi par des moment de satisfaction en prenant conscience de mes progrès. Mais la plupart du temps, c’était des moments de joie car je pensais à ce projet et ce pourquoi je le fais.
Aujourd’hui, je suis de plus en plus confiante pour courir ces 42 kilomètres. Et il reste encore 3 mois d’entraînement, 3 mois pour gagner en assurance et pour encore un peu progresser.
Dans 3 mois je vivrai un rêve… Participer à un Muskathlon et courir un marathon.
J’ai entendu plusieurs fois cette phrase: « Fais ce qui est difficile pendant ce que c’est facile ». Cette phrase me parle énormément. Courir un marathon c’est difficile… forcément. Mais il sera plus facile pour moi de le courir dans l’année de mes 45 ans que dans 10 ans… ou à la retraite !
Certainement que dans 10 ans ou à la retraite j’aurai plus de temps (ou pas ?!) Mais je ne veux pas laisser passer toutes ces années et repousser à plus tard. Et même si j’ai parfois l’impression de vivre dans un autre monde, un monde ou le temps libre est très rare… Je sais que c’est pour une durée limitée mais surtout, c’est pour une bonne cause! Alors je savoure chacune de ces semaines intenses qui me rappellent ce merveilleux projet. En quelque sorte, ce rêve ne se limite pas à 8 jours en Ouganda, j’ai commencé de le vivre déjà bien avant 😉